Un membre des forces de l’ordre, chauffeur personnel d’un avocat travaillant au tribunal à Anosy, vient d’être mis à découvert dans un réseau des kidnappeurs. Interrogée, la gendarmerie n’a pas été informée s’il était un de ses hommes ou pas. Pareil pour l’Armée malagasy. Ce suspect a été licencié de sa fonction, c’est ce qu’a évoqué le service de l’information, de la communication et des relations avec les institutions (Sicri) de la police nationale, hier.
En revenant aux faits, la piste fait partie des renseignements glanés autour d’une série d’enlèvements contre rançon ciblant des Français d’origine indienne en juillet et en novembre 2018. Jeudi, la brigade criminelle de quatrième section (BC4) a visé un des cerveaux domicilié à Andraisoro, mais elle est tombée sur sa femme et sa sœur. Ce principal suspect s’est échappé. Lors d’une perquisition effectuée chez eux, la police n’a rien trouvé.
« La veille, l’épouse du ravisseur a déjà passé quarante-trois billets de 50 euros au chauffeur, leur complice. De l en aiguille, la piste a remonté jusqu’à lui qui a rapidement été coincé à Anosy », a raconté un ocier de police.
crime. La femme du fuyard a indiqué que les
pactoles obtenus dans les kidnappings en juillet ont étégaspillés pendant leurs vacances en province. Ceux gagnés en novembre leur ont permis de construire plusieurs maisons dans la capitale.
À la lumière des investigations réalisées tout au long de ces mois, les auteurs de tous les rapts commis l’année précédente font partie d’une seule et unique bande. « Parmi elle, dix membres ont été mis à l’ombre, dont quatre à la maison de force de Tsiafahy et les six autres à Antanimora », selon les informations judiciaires.
Les forces de l’ordre traquent le reste de la bande.